La condamnation comporte plusieurs avantages collatéraux pour Alain Droitebotte. Loin de son image de technocrate froid et distant, il apparait enfin comme un être humain qui souffre dignement et qui a des vrais amis. Le sondage de l'institut GASPI (General And Specific Polling Institute) a révélé que 69% des hexagons estimaient que 10 ans d'inéligibilité était une peine trop lourde, contre 24% qui estimaient qu'elle était normale, et 7% pas assez lourde. Dans les couloirs de l'Elysée, on espère également que Nicolas Flinguette sortira du bois et commettra des erreurs par arrogance qui entacheront son image de gagnant. L'attente du jugement évitera enfin au président de l'UMG une rentrée risquée et prématurée dans un gouvernement qui sera affaibli par le probable échec électoral du printemps prochain.

Arnaud Saint-Just espère que la justice confirmera son jugement initial tout en regrettant que le véritable responsable jacques Girouette reste protégé par l'immunité présidentielle. La lutte contre l'abstentionnisme et contre l'extrêmisme passe par un nettoyage du personnel politique et l'élimination des menteurs et des voleurs (1). Pas sûr qu'il soit entendu, y compris par ses camarades. Le chef de file du NPSH s'est d'ailleurs désolidarisé de la pétition lancée par son camarade Henri Sourcilleux. Cette pétition réclamait la grâce de Droitebotte par le président Girouette. Henri Sourcilleux a démenti plus tard être l'auteur de cette pétition et avoué off-the-record qu'il ne mélangerait plus politicocaïne et cigare cubain (2).