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Plaidoyer pour le PEPPPS

PEP3S Plate-forme d’Elaboration Participative du Programme PS

NdR : Ce document a été rédigé par Alain-Omar Chen en janvier 2002 sur Terre avant le congrès de Dijon du PS et son départ sur la planète Orthogon. Il a été diffusé au sein de la section Temps Réels.

L’objectif de ce document est de proposer une Plate-forme d’Elaboration Participative du Programme du Parti Socialiste, d’où l’acronyme PEP3S. Il propose  une méthode structurée ainsi que des premières spécifications fonctionnelles d’ outils informatiques supports.

1. Constats nécessaires pour le futur succès du PS

1.1. Les écarts entre la réalité et nos valeurs
On ne refera pas ici l’analyse de l’échec, on rappelle juste quelques points. On cherche plutôt à identifier des pistes de progrès pour le futur. Ces pistes prioritaires émergent si l’on comprend les décalages entre les impacts réels de l’action gouvernementale du PS et les attentes issues des valeurs qui nous animent.
1.1.1. Décalage avec les préoccupations et les attentes des français
Sur les sujets de la sécurité et du chômage en particulier, le décalage a été net. Face à des sentiments d’insécurité aux causes multiples, le discours simpliste de la Droite n’a pas été contré (par « naïveté » ?). Entre l’espoir issu de l’annonce des emplois créés par les 35 heures et les emplois jeunes, la réalité du maintien d’un haut niveau de demandeurs d’emplois et d’emplois précaires a suscité bien des déceptions.
1.1.2. La distance entre les responsables et le terrain
Le décalage entre les mesures annoncées et la réalité du terrain (ex : le dilemme des 35h dans les hôpitaux) a renforcé l’impression de légèreté des responsables politiques vis à vis des conséquences de leur action.
1.1.3. Le comble du politique : le soupçon de l’impuissance
Ces déceptions ont été amplifiées par le sentiment d’impuissance donné par l’action gouvernementale, en particulier devant les licenciements économiques. Sentiment amplifié par des phrases malheureuses dans leur contexte : « l’Etat ne peut pas tout». Cette impression a été confirmée par le report de plusieurs réformes difficiles comme les retraites.

1.2. Les difficultés du fonctionnement interne du PS
Les difficultés précédentes sont en partie liées à des difficultés de fonctionnement interne du PS.
1.2.1. L’accentuation des oppositions binaires
Le débat sur les causes de l’échec du PS a fréquemment attisé les oppositions. Difficile de critiquer le bilan sans être aussitôt interrompu par le rappel des points positifs. Le vote par motions au sein du Congrès accentue les divisions en camps opposés, dans lesquels chaque militant ou cadre du parti est prié de se ranger pour exister.
Ce type d’opposition se retrouve par ailleurs dans les relations avec les autres partis de Gauche.
1.2.2. Des programmes ou des promesses ?
Se retrouver dans l’opposition accentue souvent un comportement politique fréquent consistant à promettre beaucoup sans savoir véritablement comment on s’y prendra.
Face à la montée des extrémismes, en particulier de l’extrême droite, si l’on veut éviter que les français ne choisissent le Front National malgré les risques, il faudra que le programme du PS soit d’une crédibilité sans failles.
1.2.3 Les cénacles d’experts au détriment de la parole des militants
Malgré une culture de débat riche, les programmes restent dans une large mesure la production de cénacles d’experts. La parole des militants est écoutée, mais est-elle entendue et prise en compte au moment des prises de décision ? Or la demande de parole, de débat, d’écoute, de participation aux décisions n’a jamais été aussi grande depuis le printemps 2002.

2. Diagnostic et leviers d’action pour le succès du PS

2.1. Les composantes d’un programme crédible et mobilisateur
2.1.1. Montrer une compréhension lucide de la réalité

Afin d’éviter les décalages pointés précédemment, le programme PS doit démontrer qu’il s’appuie sur une connaissance lucide et profonde de la réalité sur laquelle il se propose d’agir.
2.1.2. Expliciter l’articulation des propositions
Le programme PS doit justifier ses propositions. Le diagnostic de la situation doit être approfondi. Il ne suffit pas de passer rapidement du constat ou des symptômes aux solutions remèdes. Les propositions doivent donc expliquer comment elles s’attaquent aux racines des problèmes. Elles doivent démontrer leur réalisme.
2.1.3. Démontrer la fidélité à nos valeurs
Bien entendu, l’objectif des propositions doit être clairement relié aux attentes des français et aux valeurs de démocratie, de solidarité et de justice.

2.2. Une élaboration participative et démocratique est indispensable
2.2.1. La clarté de nos propositions facilitera leur appropriation et leur diffusion

Pour faciliter la diffusion nos idées et les faire partager par le plus grand nombre possible de militants socialistes, leur clarté et leur lisibilité doit être forte. En fait, la diffusion des propositions et la participation à leur finalisation sont deux facettes indissociables.
2.2.2. La nécessité de l’ évaluation collective et des retours d’expériences même modestes
Les interactions, les questions, les suggestions, les critiques, les propositions sont des éléments précieux pour améliorer notre compréhension des situations réelles et des attentes des citoyens. On peut ensuite adapter nos propositions en conséquence.
Ces retours peuvent venir des équipes en charge de l’écriture, des militants PS, des citoyens, des autres partis et associations politiques.
2.2.3. L’exploitation des retours d’expérience et des évaluations doit être transparente
La participation nécessite des règles du jeu. La prise en compte des retours d’expérience doit être régulé par des méthodes transparentes garantissant une décision démocratique.

2.3. Une méthode structurée du travail participatif est indispensable
2.3.1. Structurer le débat
Le détournement par une minorité active, la multiplicité de points de vue peu structurés ou cohérents sont autant de risques de dispersion. Pour faire face aux difficultés du travail participatif, une méthode est nécessaire pour encadrer et faciliter le débat, pour structurer le travail d’amélioration des propositions.
2.3.2. Faciliter l’expression de tous
Aucune contribution n’est inutile, même la plus modeste. Notre culture récompense plus les certitudes et les affirmations que les doutes et les questions ouvertes. Elle valorise plus l’expert que le candide. Notre méthode doit compenser cela.
Elle doit permettre les interventions partielles ciblées sur une partie du contenu. Le contenu doit donc rechercher la modularité pour faciliter ces interventions.
2.3.3. Piloter la prise de décision collective
Il est parfois difficile de converger vers une décision. Cela prend du temps. Devant, ces difficultés, la tentation est grande de simplifier le processus en confiant la décision à une personne ou à un groupe très restreint. Ces difficultés sont accrues quand il s’agit d’écriture ou de conception collaborative.
La méthode devra proposer des outils pour faciliter une décision collective, y compris en cas de divergences, en tenant compte des ressources disponibles, et en valorisant les contributions des experts reconnus.
Elle doit permettre une évaluation claire et transparente des propositions. Des outils pour gérer la traçabilité des évolutions, et la cohérence des différentes propositions devront être élaborés.

2.4. L’exemplarité : mettre en accord discours et pratique
Un des leviers pour retrouver la confiance des français(e)s est certainement de démontrer une exemplarité qui fait défaut aujourd’hui. Notre démarche de travail collectif se doit d’être exemplaire. Elle doit s’efforcer de mettre en pratique nos propositions. Le lecteur pourra constater que le présent document essaye d’appliquer les préconisations qu’il contient.

3. Propositions de PEPPPS
3.1. Objectif de PEPPPS V1
3.1.1. Ce qui est visé

L’objectif de ce document est de proposer une Plate-forme d’Elaboration Participative du Programme du Parti Socialiste, d’où l’acronyme PEPPPS. Par le mot « Plate-forme », on entend à la fois une méthode structurée, ainsi que des outils pratiques et informatiques.
Par le mot « Elaboration », on entend à la fois le travail de construction et de formulation des propositions politiques, mais aussi le travail d’évaluation et d’enrichissement itératifs permettant de garantir leur pertinence, leur réalisme et leur crédibilité.
Par le mot « Participative », on entend un mode de fonctionnement permettant de mobiliser autour des experts, des réseaux internes et externes apportant de manière efficace un flux de contributions dont la prise en compte soit à la fois structurée, traçable et démocratique.
Par le mot « Programme », on entend tout ensemble de propositions politiques qu’on souhaite soumettre à un corps électoral, qu’il soit interne au Parti Socialiste (contribution, motions, …), ou destiné aux élections locales ou nationales. A ce stade, la méthode proposée se concentre sur le travail relatif à un seul texte, ou de manière équivalente à un ensemble de textes indépendants.
3.1.2. Ce qui n’est pas abordé
Les questions liés à l’organisation du parti, à ses organes de consultation et de représentation ne sont pas abordés. Les questions liées à la représentativité sociale du parti et à la parité ne sont pas non plus abordées.
A ce stade, on n’a pas encore abordé, la méthode pour gérer la cohérence de textes travaillant sur des sujets différents mais non indépendants. C’est un axe de travail ultérieur.

3.2. Proposition 1 : Une structuration claire des textes du PS
3.2.1. Lancer le débat avec une première version de textes structurés et modulaires
C’est la structuration des textes du PS qui facilitera et encadrera le débat. Il est donc préférable de lancer un débat dans le cadre d’un premier texte structuré élaboré par des « experts » faisant œuvre de pédagogie. On suppose dans la suite du texte qu’on est dans ce cadre d’un texte élaboré par une équipe projet.
On propose une articulation des textes en 3 parties majeures : Constat, Analyse, Propositions. En fonction du degré de maturité du débat, il pourra être judicieux de se limiter au Constat, ou au Constat et à l’Analyse avant de se lancer dans la partie sensible des propositions.
Ces 3 parties ne sont pas nécessairement strictement séquentielles. Elles peuvent être imbriquées si cela facilite l’articulation et l’explicitation du raisonnement.
A l’intérieur de chaque partie, il est recommandé de structurer le texte en chapitres. Dans le présent document, les 3 parties sont elles-mêmes découpées avec 2 niveaux de profondeur. C’est ce découpage modulaire qui facilite la prise de parole et le débat ciblés.
3.2.2. Démarrer par un CONSTAT lucide !
 La première partie ambitionne de montrer l’écart entre la situation actuelle (qu’on veut généralement améliorer) et une situation cible qui soit plus fidèle aux valeurs que l’on défend.
Elle doit s’efforcer de présenter la réalité de la manière la plus objective, en s’appuyant sur des faits, des chiffres.
Elle peut présenter également les remèdes déjà essayés et leurs résultats, ainsi que les évolutions prévisibles si on ne fait rien. Elle doit identifier les différents acteurs concernés, leurs intérêts et leurs positions.
3.2.3. Procéder à une ANALYSE sans tabous
Avant de passer aux propositions, la seconde partie est une étape d‘analyse et de diagnostic approfondi. Cette étape vise à identifier les racines des problèmes et les vrais leviers d'action du changement.
Elle doit traquer les faux tabous, démasquer les dogmes erronés et les fausses contraintes, démonter les faux raisonnements.
Elle doit identifier les vrais leviers sur lesquels on peut agir de manière efficace, en les illustrant par des expériences positives connues si possible.
3.2.4. Faire des PROPOSITIONS réalistes :
Les propositions doivent commencer par annoncer un objectif, normalement issu du constat et de l’analyse. Que cherche-t-on à améliorer ? Quels objectifs voulons nous atteindre ?
On peut ensuite présenter les propositions. Il faudra montrer en quoi elles s'attaquent aux véritables causes des difficultés et comment elles atteignent-elles l’objectif.
On insistera sur leur faisabilité et leur réalisme. Quels sont les impacts des mesures ? Comment traite-on les difficultés, les cas particuliers ? Comment évite-t-on les effets pervers ? Quels sont les effets collatéraux positifs ?
Enfin, on exposera une démarche de mise en œuvre : comment obtenir la collaboration de tous les acteurs concernés ? Comment se préparer ?

3.3. Proposition 2 : Une méthode d’évaluation qualitative, ouverte et accessible
3.3.1. Evaluer la compréhension ET la validité
A ce stade, on souhaite évaluer
la clarté et la compréhensibilité des textes
la correction des informations et raisonnements exposés
la pertinence de nos propositions
On propose des questions qualitatives et fermées (de -– à ++ par exemple). Elles permettent de faire un sondage sur le texte. Les questions peuvent être également déclinées paragraphe par paragraphe (plus facilement si le questionnaire est informatisé).
Ces questions doivent être soumises à un ensemble de militants de sympathisants ou de citoyens en fonction du niveau de maturité du texte.
Le questionnaire d’évaluation comprend les questions suivantes :
Estimez-vous avoir suffisamment d’informations pour évaluer ce texte ?
Le constat vous paraît-il clair et compréhensible ?
Le constat vous paraît-il correct ?
Le constat vous semble-t-il représenter correctement les attentes des citoyens ?
L’analyse vous paraît-elle claire et compréhensible ?
L’analyse vous paraît-elle correcte ?
Les propositions et leur objectif vous paraissent-elles et compréhensibles ?
L’objectif répond-il  à vos valeurs ?
Pensez-vous que les propositions répondent à l'objectif ?
Pensez-vous que leur mise en œuvre et la démarche proposée est réaliste ?
3.3.2. Recueillir les pistes d’amélioration
On souhaite également recueillir des questions, des critiques, des suggestions, des exemples ou contre-exemples issus de situations réelles.
Ces suggestions peuvent être recueillies paragraphe par paragraphe. On propose donc des questions ouvertes :
Vos réactions sur le constat : Quelles améliorations voyez-vous ? Quels points faut-il corriger ? Quels compléments ajouteriez-vous ? …
Vos réactions sur l’analyse : Quelles améliorations voyez-vous ? Quels points faut-il corriger ? Quels compléments ajouteriez-vous ? …
Vos réactions sur les propositions et leur objectif : Y a-t-il d'autres difficultés d'application à prendre en compte ou des effets pervers ? Voyez-vous des améliorations potentielles ou des effets bénéfiques additionnels à mentionner ? Connaissez-vous des exemples d'autres pratiques réussies réutilisables ?
3.3.3. L’informatisation du questionnaire
On peut proposer le questionnaire sous forme papier ou l’utiliser comme support de dialogue. Son but est de faciliter et encadrer le retour d’expériences.
Bien évidemment, son informatisation facilitera grandement le dépouillement des résultats et son utilisation à une échelle large et en réseau.
Le questionnaire en ligne peut être bien sûr complétée par un forum/liste de discussion, avec comme règle de préciser le chapitre/paragraphe dont on parle.
3.3.4. Demander l’identification des répondants
Il paraît important de mettre en place une identification des répondants aux questionnaires. D’une part, cela permet d’effectuer un sondage grandeur réelle. D’autre part, cela permettra de donner un feed-back lors des phases ultérieures.
Dans le cadre de l’élaboration programmatique du PS, il serait judicieux d’expérimenter cela dans le cadre de sections de militants se connaissant.

3.4. Proposition 3 : Une méthode d’élaboration collaborative
On suppose qu’une première version des textes a été soumise à l’évaluation précédente.
3.4.1. Publier un rapport synthétique d’évaluation qualitative
Pour chacune des parties du texte (constats, analyses, propositions et leurs sous-parties) :
Evaluation qualitative de la clarté et de la "vision juste" des constats et analyses
Evaluation qualitative de l'efficacité des propositions
3.4.2. Réaliser et publier une évaluation collective  des suggestions faites
On propose de réaliser une évaluation des suggestions faites.
On pose pour chacune des réactions 2 questions :
Etes-vous d’accord avec cette réaction ?
Si oui, Faut-il l’intégrer dans la prochaine version du texte ?
Si non, Est-il important d’y répondre dans la prochaine version du texte ?
Cette évaluation doit être faite au sein de l’équipe projet en charge du texte.
Elle peut être également ouverte aux répondants eux-mêmes (variante plus démocratique).
A l’issue, de cette phase, on peut pour chaque partie/chapitre/paragraphe classer les réactions à prendre en compte dans la prochaine version par ordre décroissant de popularité.
On peut d’ailleurs gérer 2 classements différents (interne à l’équipe projet, et répondants) pour faciliter l’organisation du travail ultérieur.
3.4.3. Remodeler les propositions  en fonction des priorités et des évaluations précédentes
A partir du rapport de la phase précédente, il faut alors décider des modifications à faire, des ajouts et suggestions à prendre en compte.
On pourrait le faire ainsi :
Les points obtenant des notes très négatives sur la clarté et la vision juste doivent être remaniées ;
Les propositions obtenant des notes très négatives sur leur efficacité doivent être remaniées ;
Les ajouts/suggestions recueillies à prendre en compte doivent être choisies a priori en tenant compte de leur popularité décroissante. Des regroupements peuvent être effectués;
Le nombre de thèmes à traiter doit être choisi en fonction des ressources, et en respectant les échéances de résultat. Les autres points pertinents seront traités ultérieurement ;
En cas de divergences internes sérieuses, l’équipe projet devra proposer plusieurs variantes qui seront soumises à arbitrage dans la version suivante.
L’équipe projet repart donc au travail pour produire une nouvelle version tenant compte des évaluations et des suggestions retenues.
La liste des suggestions retenues doit être rendue publique. Les personnes ayant émis les suggestions retenues peuvent être invitées à participer au travail.
On peut ensuite soumettre la nouvelle version de nouveau au même processus.
3.4.4. Ouvrir la possibilité d’un Amendement d’Initiative Militante
Si le choix des réactions à prendre en compte a été effectué par l’équipe projets, il est nécessaire de donner aux militants un contre-pouvoir.
On peut donc proposer qu’un Amendement d’Origine Militante devrait obligatoirement être examiné par l’équipe projet s’il est signé par 10% des militants. L’équipe projet devrait justifier comment elle prend en compte cet amendement.
Si malgré cet examen, le texte n’était pas modifié de manière jugée satisfaisante, l’amendement devrait être obligatoirement soumis au vote des militants après avoir réuni 25% de signatures.

3.5. Examen de la faisabilité des propositions précédentes
3.5.1. Une méthode structurée à maîtriser
La méthode proposée encadre la participation de manière assez stricte, en la rattachant au texte en cours d ‘examen. Cela reporte largement l’exigence de structuration sur les producteurs de textes à qui on demande d’expliciter leurs constats, leurs raisonnements, leurs analyses d’impact.
Il y a certainement un apprentissage à faire à la fois dans la production des textes, et dans la manière de réagir. La difficulté à appliquer cela peut être éprouvée par la pratique
3.5.2. Un fonctionnement concentrique
La méthode proposée reconnaît le rôle des experts dans la production des textes. Elle permet de soumettre les textes à des cercles croissants pour évaluer leur qualité et recueillir les suggestions.
La gestion des suggestions à retenir peut être pilotée de manière centrale (par l’équipe projets) ou en réseau (par une nouvelle sollicitation des réseaux).
L’écriture reste l’apanage de l’équipe projets, qui peut identifier néanmoins des partenaires nouveaux ayant produit des suggestions pertinentes.
3.5.3. Une implémentation informatique réalisable
L’implémentation informatique combine les questionnaires en ligne, les sondages, et les forums. Elle se rapproche également des outils de rédaction collaborative.
3.5.4. La nécessité de la formation
Quelle que soit la qualité des textes, il est probable que des formations préalables des militants soient nécessaires pour évaluer les textes les plus complexes. L’identification de ces cas devrait normalement émerger de la question « Estimez-vous avoir suffisamment d’informations pour évaluer ce texte ? »