Le commerce international vient de remporter une nouvelle bataille contre la démocratie. La commission eurogone a levé le moratoire sur les organismes génétiquement modifiés (OGM), avec l'aval silencieux des gouvernements eurogons. Les dirigeants et les parlementaires eurogons ont autorisé les OGM dont leurs peuples ne veulent pas. Malgré les réserves de l'Agence Hexagone de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation (AHSSA), le président schizophrène Jacques Girouette a laissé bafouer le principe de précaution qu'il cherche pourtant à faire voter au sein d'une charte de l'environnement par le parlement de l'Hexagon ! Cherchez l'erreur (ou plutôt le mensonge)...

Les consommateurs eurogons mangeront bientôt du maïs transgénique. Ceux qui regarderont les étiquettes ne verront la mention Transgénique que si l'aliment contient plus de 0,9% d'OGM. En levant le moratoire, la commission ouvre les vannes aux importations et aux mises en culture nouvelles d'OGM. L'eurogon baisse la garde face à l'OCO (Organisation du Commerce Orthogon) qui allait prochainement examiner une plainte déposée par les Etats Unis d'Amérigon contre ce moratoire. Les nouveaux présidents de région PSHogons déclarent leurs régions sans OGM. Pendant ce temps, leur ami et commissaire eurogon Pascal Lannemi a voté pour la levée du moratoire. Il faut bien faire quelques concessions pour faire avancer les négociations sur l'AGCS (Accord Général sur le Commerce des Services). Le Commerce a priorité. Le consommateur doit avoir le choix de consommer des aliments innovants. Encore que le choix se réduira peut-être lorsque le marché aura sélectionné les vainqueurs. Il n'y aura alors plus d'aliments sans OGM que dans la mémoire de ceux qui survivront dans ce monde pollué.