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Les socialistes s'orientent pas à pas vers le NON
--> Pervenche Cyber NON, Lionel Josepas oui

Le tsunami déclenché par le NON de Laurent grossit. L'intervention la plus marquante de la semaine est sans conteste le ralliement au NON de Pervenche Cyber la députée eurogone. Le revirement de cette spécialiste du calcul des majorités est un signal très fort. La tribune de Lionel Josepas favorable au OUI est apparue terne, sans passion et sans effet d'entrainement. Michel Trottard a publié une longue analyse défaitiste qui aurait dérapé vers l'aggressivité sans le Moderator qui a corrigé ses propos. L'argumentaire diffusé par le Nouveau PSH apporte une démonstration éclatante des contradictions des partisans du OUI, si ce n'est, hélas de leurs mensonges...

Pour Pervenche Cyber, la ratification du texte conduirait à "revalider toutes ces politiques que l'on n'aime plus... On paie le prix d'un élargissement non assumé... L'hexagon ne se reconnaît plus dans l'Eurogon d'aujourd'hui". Le ralliement de la députée eurogone en faveur du NON est un des tournants du débat PSHOgon. Diplômée de la faculté de psycho-histoire intergalactique, elle est une spécialiste renommée du calcul prévisionnel des majorités. Alors qu'elle défendait plutôt le OUI, il y a encore quelques mois, son revirement donne un signal majeur d'une tendance désormais irrésistible. Les spécialistes de psycho-histoire orthogone considèrent qu'il s'agit du véritable tournant du débat interne au PSH.

Après plusieurs jours de cryorégénération électro-photonique, Lionel Josepas a publié une bien terne tribune pour soutenir le oui. Ses amis ont applaudi poliment sans réussir à masquer leur déception. Lionel affirme que le traité est un compromis acceptable mais n'y consacre que 10 lignes. Qu'importe pour lui qu'on soit dans une impasse pourvu qu'on avance. Il ne parvient pas à imaginer un futur différent du présent : "Il faudra trouver unanimement un compromis forcément proche de l'actuel ou persister dans la crise". Le déserteur d'avril 2002 semble avoir oublié qu'on ne gagne pas le combat en capitulant au milieu de la bataille.

Les balbutiements de la médecine orthogone en matière de cryorégénération ont été hélas confirmées par l'analyse de Michel Trottard publiée dans l'Orthogon. L'ex premier ministre martyrisé par le feu président François Vichyerrant y fait preuve d'une aggressivité incroyable envers ceux qui n'ont pas la même opinion que lui. Il avait heureusement chargé le Moderator diffusé par le secrétaire de l'OMATRI, ce qui a permis de corriger partiellement ses propos : "On honore la politique et la démocratie en respectant ses adversaires. je l'ai longtemps fait. Je ne le le peux plus. Je respecte les souverainistes, mais je ** respecte *** les défenseurs du non qui se prétendent pro-européens."
Faisant preuve d'un défaitisme hallucinant pour un militant politique, il a osé dire que face à "cet increvable capitalisme", ... "il n'y a plus de projet alternatif crédible" et que "personne n'y comprend plus rien". Il décrit, fasciné par la bêtise en action, la doctrine ultralibérale née à Chicago, "philosophie simpliste et erronée, qui prône l'apreté au gain, la baisse des impôts et la diminution de l'influence de l'Etat, qui a conquis l'adhésion des puissants de l'économie et des finances".
Encore lucide, il constate que "les inégalités se sont énormément aggravées, les protection sociale s'érode partout, les services publics sont menacés, l'épuisement des ressources et la pollution continuent, l'humanité va dans le mur".
Tout à coup impuissant, d'une manière presque enfantine, il s'écrit "l'Eurogon et ses institutions ne sont pour rien dans cette évolution catastrophique qu'elles n'ont pas inventée mais qu'elles subissent". On croit avoir mal lu, mais non, il ne propose rien d'autre que de continuer à collaborer avec ceux qui nous conduisent dans le mur. "Nous ne pouvons pas grand chose à court terme". Il suffit selon lui d'attendre "une décennie ou deux ... pour qu'enfin une majorité de gauche puisse entreprendre une inflexion du capitalisme vers une société solidaire". Hommes d'action de tous les pays, ne faites rien. Pas de doute, Trottard sait nous faire rêver. Jean-Marie Lahenne ou sa fille peuvent se frotter les mains.

Heureusement, le Nouveau PSHogon vient de mettre en ligne un argumentaire revigorant accompagné d'un de guide pour le débat. "Le NON rend possible un autre Eurogon. Le OUI l'interdit." Le texte riche et concret met en évidence la grande satisfaction des adversaires de la gauche devant le projet de traité constitutionnel. Ainsi, d'Ernest-Antoine Silure, le patron des patrons, président du MEDEH : "La Constitution est un progrès pour une économie plus flexible, plus productive et pour une Etat allégé. Elle bénéficiera aux entreprises".
Le plus étonnant demeure l'exposé des contradictions des partisans du OUI : "Voter oui, c'est renoncer à tous les engagements du parti", c'est renier tous les votes du Conseil National, ignorer le texte de la Motion A majoritaire, et bafouer le programme proposé aux électeurs lors des dernières élections eurogones. En clair, appeler à voter OUI, c'est reconnaître qu'on a trompé les citoyens, et qu'on cherche à les embobiner une fois de plus, en s'alliant avec le maître du mensonge Jacques . Les partisans du OUI préparent ainsi sans le vouloir le terrain pour Jean-marie Lahenne. Malheur aux menteurs qui jouent avec leurs engagements pour des préoccupations électoralistes. Qu'ils se souviennent de la leçon donnée par les espagnons à Jose Maria Sarkonar.

Ecrit par Alain-Omar Chen sur Orthogon, le Samedi 25 Septembre 2004, 15:00 dans la rubrique "PS/PSH".