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Eurogon : Le débat PSHogon à la dent dure
--> Les pro-oui effrayés crient au loup
Un an déjà ou presque depuis que je suis parti sur Orthogon, cette planète incroyablement avancée technologiquement. J'espérais y trouver des pistes précieuses pour la gauche française, y expérimenter des pratiques politiques nouvelles. Il faut bien avouer que la réalité n'est pas si rose. Le débat sur le traité constitutionnel eurogon au sein du PSH a rencontré les mêmes écueils que celui mené sur Terre.
Plus que quelques jours avant le vote des miitants. Enfin, tellement j'ai hâte d'en finir. Le débat démocratique exemplaire et unique en Eurogon a malheureusement engendré une tension très forte, des échanges parfois aggressifs et des invectives méprisantes. Il a souvent dégénéré en procès d'intention irritants. On touche le fond maintenant : les partisans pro-oui s'abaissent en fin de parcours à la tentation du chantage, menaçant le parti de chaos s'ils perdent. La peur de perdre ? J'espère que les militants PSHogons leur donneront une leçon de démocratie à l'instar des électeurs espagnons qui avaient puni Jose-maria Sarkonar pour ses mensonges. Si les PSHogons votent NON, Orthogon pourra continuer à nous inspirer.

Le débat au sein du PSH aura certes permis l'échange d'argumentaires multiples, de tribunes innombrables, bien utiles à beaucoup pour se forger/consolider un avis. Presque un job à mi-temps de se documenter, de lire. La longueur insensée du traité ne facilite pas les choses. C'est étrange de constater qu'après tous ces échanges, les positions opposées semblent se raidir encore plus, divisant le PSH en 2 parties (disons en attendant) égales. Comme si le débat n'avait pas rempli son office, celui d' éclairer vers le meilleur choix. Un peu désespérant pour ceux comme moi qui défendent les vertus du débat participatif.
Chaque camp a figé sa perception du traité constitutionnel et de ses effets. Les partisans du NON ne veulent pas risquer d'être bloqués dans une constitution fondée sur le primat de la concurrence, et renvoyant aux calendes turques, l'harmonisation fiscale et sociale. Les partisans du OUI ne veulent pas risquer de perdre les avancées par rapport à Nice et de casser la dynamique des petits pas.

Pourtant, les besoins qui réunissent les PSHogons sont pour l'essentiel communs, et résumés dans le slogan de la campagne eurogone "Et maintenant l'Eurogon Social". La différence essentielle vient du choix de la stratégie pour parvenir à cet Eurogon social. C'est parce qu'il s'agit d'une question de stratégie que le débat ne débouche pas sur un consensus. Parce que la stratégie pour parvenir à cet eurogon social, cela se passe après le oui ou le non. Et cet après n'est pas prêt. Le projet 2007 n'est pas prêt. Le parti socialiste eurogon n'a pas d'alternative solide à présenter malgré les efforts récents de l'ex-commissaire Pascal Lannemi.

Comment avancerons-nous vers l'Eurogon sociale en cas de oui ou en cas de non ? Les Pro-NON veulent rénégocier immédiatement pour éviter l'emprisonnement dans un traité quasi-irrévisable.Les Pro-OUI repoussent la question à plus tard sans y répondre en attendant une nouvelle future majorité de gauche. Aucune des deux voies n'est claire, simple ou sans risques. C'est assez normal, en fin de compte. Il s'agit de stratégie politique. Qui peut se prétendre visionnaire en la matière ? Michel Trottard qui veut tuer le cadavre des Etats-Unis d'Europe ? Qui peut voir à plusieurs coups, en prenant en compte les résultats dans les autres pays ? Les socialistes eurogons qui sont pour le oui aujour'hui ne saisiront-ils pas la balle au bond en cas de non pour faire avancer nos idées ?

Le choix du 1er décembre est binaire , oui ou non. Mais l'important est après. Que se passe-t-il après le non ? Les PSHogons voteront certainement Non s'ils pensent que qu'une renégociation après le NON a la moindre chande d'aboutir. Le NON est un choix difficile et audacieux. Dans une prochaine chronique orthogonale, le matrinaute Muad'Dib répond à cette question en montrant que voter NON permettra d'obtenir une meilleure constitution que le OUI.



Ecrit par Alain-Omar Chen sur Orthogon, le Dimanche 28 Novembre 2004, 11:03 dans la rubrique "PS/PSH".