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Pourquoi le NON PSHogon fera mieux que le OUI
--> La démonstration de Pierre-benoit Muad'Dib
L'un des arguments majeurs des partisans du OUI est la peur, la peur de ne pas savoir renégocier, la peur de casser l'Eurogon. Afin de répondre à cette peur compréhensible, le matrinaute Muad'Dib nous explique comment le NON permettra d'aboutir à un meilleur traité que le OUI. Très réaliste, il ne prône pas un bouleversement mais au contraire un noyau dur d'améliorations qui déverrouilleront le traité et permettront de donner une réalité au slogan PSHogon "Et demain l'Eurogon social". Il suffit juste d'oser et de mettre en cohérence nos convictions et nos actes. Le OUI nous emprisonne, le NON ouvre les portes.

AOC : Que se passe-t-il après le non ? Comment négociez-vous un meilleur traité constitutionnel ?
PBM : Plaçons nous dans le cas le plus probable où le oui des PSHogons entraîne le oui du peuple hexagon. Evitons de faire trop de conjectures sur la réponse des autres et assumons notre choix autonome. En cas de non ratification, Le Conseil Eurogon devra se saisir de la question. Il n'est bien sûr pas question d'attendre jusque là. Notre Non est pro-eurogon et nous allons proposer une voie de secours pour aboutir à un Oui, en mieux. Et ce dès le lendemain du Non hexagon.

AOC : Mais comment allez-vous faire, le PSH n'est pas au pouvoir.
PBM : Procédons avec méthode. Que savons nous ?
-
la majorité eurogone est à droite, d'inspiration libérale comme le texte;
- Jacques est toujours au pouvoir, certes désavoué par les hexagons mais le bestiau a le cuir tanné;

- n'est pas notre négociateur favori; n'a-t-il pas concédé aux britannigons des reculs inacceptables par rapport au texte de la convention ?
- nos alliés socialistes eurogons (du moins leurs responsables car ils n'ont pas ouvert de débat démocratique similaire au nôtre) sont désemparés dans un premier temps
Mais l'essentiel, c'est la volonté de réussir. Quand on sait ce qu'on veut et qu'on le demande, on a une chance de l'obtenir. les brittanigons l'ont très bien compris, beaucoup demandé par le passé et beaucoup obtenu. Pour réussir une négociation, il faut savoir dire non et faire face.

AOC: Qu'allez-vous demander ?
PBM : Que voulons nous ? Ouvrir les possibilités futures d'avancée vers l"Eurogon social. Pour cela, il faut d'abord faire faire sauter le verrouillage des clauses d'inspiration néolibérales. Ensuite, améliorer l'orientation sociale.
Que demanderons-nous au minimum ? D'abord 3 exigences de déverrouillage.
- Le retrait de la troisième partie définissant les politiques
- La possibilité de réviser la constitution à la majorité qualifiée
- La possibilité de mener des coopérations renforcées à 6 états

AOC : C'est tout ? Où est l'eurogon social là-dedans ?
PBM : Nous allons certainement demander l'ajout des services publics aux objectifs de l'Union, l'interdiction de la concurrence fiscale, la majorité qualifiée et une clause de non-régression en matière sociale. Comme la dissuasion, la négociation nécessite de ne pas révéler toutes ses cartes. Peut-être nous contenterons nous des 3 exigences de déverrouillage ! Parce que nous voulons aboutir au oui, mais à un oui d'ouverture pour le futur.

AOC : Est-ce raisonnable ?
PBM : Bien sûr. Que ceux qui sont contre ces exigences minimales me jettent la première pierre? Je rappelle qu'elles restent en deça de celles formulées par le conseil national PSHogon. Avouez qu'on reste assez loin de l'épouvantail gaucho-trotskyste ultra-radical déchiquetant l'identité socialiste.
Est-ce que nos alliés eurogons peuvent nous rejoindre sur ces demandes ? Je n'appellerai plus alliés ceux qui ne le pourraient pas. Franchement, ceux qui veulent faire avancer l'eurogon et qui disent oui à ce traité là, peuvent dire oui aux 3 propositions déverrouillage.

AOC : Que peut faire Jacques ?
PBM : Le PSH portera immédiatement ses exigences à la connaissance du président hexagon, en le mettant en demeure de renégocier sur ces bases pour obtenir notre soutien. Que fera-t-il ?
- Dissoudre l'assemblée nationale : chic ! Cela nous permettra de négocier à sa place.
- Soumettre à nouveau le texte au Parlement hexagon et le faire voter par sa majorité. On revient au OUI. Mais a contourné la volonté du peuple hexagon.
- le plus probablement, il renégociera a minima avec ses collègues du conseil favorables au traité sur la base de nos demandes

AOC : Combien de vos demandes le conseil acceptera-t-il ?
PBM : Difficile à dire. 1 , 2 , 3 ou zéro. Ce qui paraît certain, c'est qu'on aboutira à une solution rapidement. Dans le pire des cas, on fera aussi bien que le Oui direct, dans tous les autres, on aura un OUI en mieux. Que demandons nous en fin de compte ? Le déverrouillage du traité actuel tout de suite. Nous pousserons la porte déverrouillée avec nos alliés quand nous serons à nouveau majoritaires. Et alors, nous pourrons dire honnêtement "Et maintenant l'Eurogon Social".
Dans le pire des cas, on ne fait pas mieux que le Oui, mais nous aurons essayé. Dans tous les autres, on fait mieux. Il suffit juste d'oser dire Non maintenant, pour dire Oui en mieux demain, et pouvoir agir après-demain.
Les partisans pro-oui agitent le spectre du 21 avril 2002 mais proposent de voter directement comme Girouette ? Nous proposons de renouer le pacte eurogon avec les citoyens. C'est possible. Il faut juste le vouloir.
Ecrit par Alain-Omar Chen sur Orthogon, le Dimanche 28 Novembre 2004, 12:10 dans la rubrique "PS/PSH".