Chroniques Orthogonales - Comment Ségolène passera le premier tour et gagnera

Le Laboratoire de Psycho-histoire du LEPICE vient de publier un rapport très encourageant sur les scénarios de premier et second tout de la présidentielle hexagone.
Cela devrait certainement apaiser l'inquiétude créée par les sondages et par la remontée spectaculaire de François Déroute. Les semaines à venir seront mouvementées et difficiles mais, la mobilisation aidant, la victoire sera au rendez-vous in fine. Chroniques Orthogonales publie un extrait de ce rapport...

Pour les psycho-historiens du LEPICE, la campagne se déroule de manière nominale, et ils ont quelque peine à comprendre les craintes suscitées par l'ascension de François Déroute dans les sondages. Tous les paramètres concernant le mulet du Béarn ont été introduits dans les algorithmes. Les différents sens du mot Déroute ont été modélisés. Ni défaite de la gauche ni changement de voie ne sont à l'horizon.
Plusieurs algorithmes de test de convergence et de détection d'absence de faille catastrophique ont été vérifiés positivement. Cinq batteries de cryo-computeurs quantiques ont été employées pour corroborer les résultats. Pour nos chercheurs, il n'y a pas de doute, la victoire est au bout du chemin si les PSHogons savent garder leurs nerfs qui risquent d'être mis à rude épreuve.

Examinons le scénario ayant la plus haute probabilité. Ce scénario est découpé en 7 phases.
La phase de crédibilisation est déjà loin derrière nous. Elle a vu la stabilisation de la baisse de Ségolène, et le début de la crédibilisation de l'option François Déroute encouragée par les hésitations à gauche et le sentiment de déjà usé à droite.
Nous avons également achevé la phase d'amorçage dans laquelle François Déroute rattrape Ségolène. Elle est caractérisée par la tentation Déroute pour un grand nombre d'électeurs de gauche/centre-gauche et un nombre moindre d'électeurs de droite. Les media renforcent le phénomène pour se faire pardonner leur bipolarisation initiale.
Nous sommes en ce moment à la fin de la phase de rattrapage (jusqu'au 18 mars environ). François Déroute est maintenant au même niveau que Ségolène. Il attire maintenant de nouveaux électeurs à droite et menace Nicolas Flinguette. Ce dernier se raidit, renforçant encore le phénomène et à droite et à gauche. L'idée que Déroute est un bon rempart contre Flinguette recueille une audience croissante.

Nous allons entrer prochainement dans la phase de dépassement (jusqu'au 7 avril environ) L'hypothèse d'un second tour exclusivement à droite sera devenue l'hypothèse en tête (avec à la clé la défaite au second tour de Nicolas Flinguette). François Déroute sera sur le devant de la scène et obligé de préciser son programme et ses alliances concrètes. Il sera attaqué durement par Nicolas Flinguette qui s'efforcera de montrer que son adversaire est le candidat de la droite molle. Les tensions au sein de l'équipe de campagne àgauche seront à leur comble. Il faudra garder la tête froide pour réussir à s'engager dans la phase suivante. Et surtout éviter les critiques internes. Le facteur clé à ce moment là sera de continuer calmement à démontrer que la pacte présidentiel est un véritable programme de changement et de justice à la fois, à la fois de gauche, ambitieux et réaliste.
Le ralliement de Jean-Louis Loupvoie à Flinguette renforcera ce dernier, décrédibilisera la démarche de Déroute et donnera l'amorçage de la phase d'inversion qui pourrait être masquée temporairement par la poursuite de la phase de dépassement.

La phase d'inversion (jusqu'au 22 avril). Les électeurs se souviendront d'avoir été floués en 2002 par Jacques Girouette et commenceront à s'interroger sur les risques du chèque en blanc à François Déroute. Ils commenceront à douter puis à refuser la réédition d'une nouvelle variante de 2002 sans la motivation du rempart contre l'extrêmisme. La mise en évidence des ambiguités de Déroute, la conscience sociale et le réflexe vote utile (renforcé par la remontée de Lahaine) ressurgiront, entraînant un reflux du centre-gauche et un renfort de la gauche dure vers Ségolène. Ségolène remontera tandis que Déroute commencera à rebaisser. Le reflux atteindra son apogée vers mi-avril.
Le premier tour marquera la qualification de Ségolène en tête, suivie de Nicolas Flinguette. Lahaine et Déroute seront très proches mais en-dessous de 20%. Les autres candidats à un niveau très bas.

Commencera alors la phase de reflux (jusqu' au 30 avril). Les électeurs de centre-gauche reflueront rapidement vers Ségoène.
On enchaînera rapidement sur la phase d'aspiration (jusqu' au 8 mai). Le ralliement tortueux, implicite mais non-dit (seulement par ses lieutenants) de Déroute à Flinguette déroutera ses supporters. Ne voulant pas déjuger une démarche a priori marquée par l' ouverture idéologique, une partie des électeurs de centre-droit sera aspirée vers Ségolène. L' extrême-gauche appellera à contrer Nicolas FLinguette
Ségolène gagnera le second tour avec plus de 53,27% des voix.

Facteur de confiance des simulations psycho-historiques au 13 mars : 99,995%
Certifié par le LEPICE (Laboratoire d'Etudes Politiques Interdépendantes et de Communication Extra-Terrestre).
Approuvé par l'Oracle.

2nd tour Bayrou 54% - Sarkozy 46%

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