SONDAGE : Pensez-vous que Collabor contribuera plutôt à Améliorer la sécurité : 0% Diminuer les libertés individuelles : 75% Les 2 : 25% Nombre de votants : 4 Du Samedi 3 Janvier 2004, 14:31 au Lundi 12 Janvier 2004, 14:31.

Collabor permet à tout citoyen de "flasher les personnes en train de commettre un délit ou les véhicules en situation illégale, puis de télétransmettre les preuves (photos, enregistrements) et les coordonnées du délit à la police, le tout discrètement et sans se faire remarquer des délinquants". Collabor permet également d'alerter les services de secours (pompiers, SAMU) en cas d'accident ou d'incendie.

La CNIL a demandé à examiner le code source afin de vérifier le respect des libertés individuelles et formulé plusieurs recommandations. Elle a demandé que Collabor soit scindé en 2 versions distinctes, l'une Collabor-secours dédiée à l'alerte des services de secours, la seconde Collabor-police dédiée aux fonctionnalité de dénonciation de délits. Seule la version Collabor-Secours pourra être rendue obligatoire en Hexagon afin de permettre à tous les citoyens de remplir leur devoir d'assistance à personne en danger. En revanche, la CNIL a demandé que Collabor-Police soit réservée aux adultes volontaires. Les données enregistrées ne pourront être transmises qu'aux services autorisés et conservées pendant 2 ans au maximum. La CNIL a enfin interdit que soient mémorisées plus de 6 mois la liste des personnes ayant téléchargé ou déclenché Collabor.
Nicolas Flinguette a regretté les limitations apportées par la CNIL mais a déclaré faire confiance au civisme des hexagons pour télécharger et utiliser massivement les cervlets Collabor.

La Ligue des droits de l'Homme et le PSH ont dénoncé un cervlet liberticide transformant chaque citoyen en délateur. L'OMATRI a demandé que Collabor soit réalisé avec du logiciel libre. La société Bigbrosoft a annoncé qu'elle déposerait une plainte auprès de l'OCO (Organisation du Commerce Orthogon) pour violation des lois de la concurrence en cas d'obligation d'utilisation du logiciel libre. Les syndicats de police craignent une réduction des effectifs et ont réclamé des garanties au ministre.
Jean-Marie Lahenne a dénoncé un cervlet cosmétique qui ne s'attaquait pas aux vraies causes de l'insécurité et réclamé qu'y soit ajoutée la détection automatique des étrangers en situation illégale. Il a proposé de rendre obligatoire le chargement d'un cervlet d'autorisation de présence par les étrangers à leur entrée sur le territoire. Ce servlet d'autorisation de présence provoquerait une paralysie des sens à l'expiration du délai légal et alerterait la police des frontières.

Le Dalai Lama a déclaré que la sécurité intérieure ne pouvait être atteinte par le chargement d'un cervlet mais nécessitait au contraire l'abandon des perceptions erronées.

LEXIQUE :
*Cervlets = Logiciels téléchargeables dans les brainchip permettant de modifier les perceptions sensorielles. Il existe des cervlets de communication permettant de recevoir (et émettre sur) les différents media, des cervlets de réalité virtuelle, de publicité, etc...
**brainchip (ou cerveaudem) = puce électronique greffée dans le cerveau des orthogons et disposant d'un modem wi-fi. Elle permet de modifer les perceptions sensorielles en fonction des logiciels cervlets téléchargés. Les brainchip ne comportent normalement aucune fonction modifiant les émotions, le raisonnement, la volonté, la parole ou l'action.