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Flinguette réclame la démission de Girouette
--> Les conditions du départ négociées pied à pied
"Nico le Fou", c'est désormais le surnom du Ministre de l'Intérieur à l'Elysée. La soif de pouvoir de Nicolas est si effrayante que Jacques a exigé un renforcement de sa sécurité. Les policiers affectés à sa protection rapprochée ont été remplacés par des militaires assujettis au téléchargement du cervlet de conditionnement présidentiel. Le président a confié à ses proches qu'il allait négocier les conditions de sa démission avec Flinguette en personne.
"Il est dingue ! Un type capable de sacrifier son couple à son ambition est capable du pire. Il nous fera tous sauter avec lui plutôt que de renoncer. Il vaut mieux trouver un compromis avant qu'il ait complètement disjoncté.
S'il essaye de m'étrangler, abattez-le !"...

Il fait nuit noire quand le petit homme traverse la cour du palais. Machoire crispée, poings serrés, il survole les marches. Sourire nerveux lorsque l'huissier quitte le salon où doit se tenir l'entretien. Upload frénétique des dernières données, la brainbox chauffe. Ah, voilà le président.

Jacques : Nicolas, merci d'être venu si tard. Je ne pouvais pas rater une retransmission de sumo. Je voulais discuter avec vous de nos avenirs respectifs.
Nicolas : Ils sont tout tracés. Vous êtes au bout du roulot. Je suis la seule chance pour l'UMG de garder le pouvoir. La gauche est désorganisée, le PSH est divisé, sans programme. C'est maintenant que vous devez me laisser la place.

Jacques Girouette :
Que faites des vous des juges qui sont prêts à se lancer à mes trousses ? Je ne peux abandonner mon immunité. Et je ne peux pas décemment m'abriter des poursuites en brigand un poste de sénateur comme votre ami des Hauts de Seine Charles Le Squale.
Nicolas Flinguette : Les juges, je vais les mâter. Des gauchistes, qui se préoccupent plus de libérer les criminels que de protéger les honnêtes citoyens. Ils vont bientôt apprendre qui décide. Faites moi confiance.
Jacques Girouette : Je ne suis pas fou. Quand j'étais plus jeune, comme vous, le pauvre Jacques Traban-Limace, paix à son âme, m'a fait confiance. Mal lui en a pris. J'ai fait élire Valery Escarre d'Antan. Une belle connerie d'ailleurs ; si j'avais su...
Nicolas Flinguette : Stop ! Je n'en peux plus d'attendre. Laissez moi la place, ou je la prendrai de force.
Jacques Girouette : Nicolas, vous êtes fou ! Nous sommes encore en démocratie.
Nicolas Flinguette : Le peuple m'attend, le peuple me réclame. Ecoutez sa clameur qui enfle et m'appelle. Partez, partez maintenant.
Jacques Girouette : Non, mon petit ami, pas sans garantie, pas avant d'être sûr. Demandez conseil à Vladimir Sarkoutine, vous verrez bien comment il a su protéger Boris Chiraltsine des poursuites judiciaires.

Nicolas Flinguette :
J'ai vraiment envie de vous étrangler.
Jacques Girouette : Je vous le déconseille. J'ai une pomme d'Adam en acier.
Nicolas Flinguette : Je la croquerai avec les dents s'il le faut.
Jacques Girouette : Attention, vous seriez empoisonné comme la Belle au bois dormant. Et il vous faudrait alors attendre le prince charmant pour être libéré.

Nicolas Flinguette :
Eureka ! J'ai trouvé la solution. Il faut jeter un sort aux juges, les ensorceler.
Jacques Girouette : Vous divaguez.
Nicolas Flinguette : La solution est technologique. Nous allons faire passer une nouvelle loi sécuritaire qui imposera aux juges le téléchargement d'un d'aide à la décision. Nous l'appelerons "Justice Sans Limite". Ce cervlet comportera une instruction secrète interdisant votre mise en examen.
Jacques Girouette : Bravo, vous êtes très créatifs. Est-ce que cela ne va pas se voir ?
Nicolas Flinguette : Non, ce sera un cervlet de service public, développé dans les meilleurs laboratoires de Hexagon Telecom. Depuis qu'ils collaborent avec mes amis de , des backdoors secrètes rendent ce type de manipulation indétectable.
Jacques Girouette : Indétectable peut-être, incompréhensible en tout cas. Il me faut une preuve que cela marche. Utilisez votre cervlet pour annihiler les poursuites du procès des lycées d'Ile d'Hexagon. Si vous réussissez, je démissionnerai aussitôt, et vous pourrez vous raser à l'Elysée.
Nicolas Flinguette :  C'est comme si c'était fait.
Ecrit par Alain-Omar Chen sur Orthogon, le Mercredi 13 Juillet 2005, 08:34 dans la rubrique "France/Hexagon".


Commentaires :

  Arnaud Saint-Just
18-07-05
à 08:00

Décapitons cette république monarchique

Flinguette est bien le digne fils de Girouette. Cynisme et irresponsabilité sont les deux mamelles de la déliquescence de la 5ème république hexagone.
Si la justice tombe sous la coupe du ministre de l'intérieur, je ne donne pas cher de la liberté de critiquer.
Le jugement du procès des lycées d'Ile d'Hexagon prévu en octobre sera un bon révélateur de la situation de notre pauvre pays.

  François Mimolette
18-07-05
à 08:05

Le pays n'est plus gouverné

Nicolas a raison. Jacques Girouette a échoué en tout. Le plus tôt il partira, le mieux ce sera pour l'Hexagon. Mais nous nous opposerons fermement à Nicolas Girouette qui, en tant que président de l'UMG ne peut se désolidariser de la désastreuse politique gouvernementale. Le PSH souhaite pour l'instant le respect des échéances prévues mais nous changerons peut-être d'avis en novembre après notre congrès qui ne désignera pas encore notre candidat.