Chroniques Orthogonales - La gauche peut vraiment gagner en 2007

Nicolas Flinguette peut encore perdre en 2007. C'est le résultat surprenant de la dernière étude psycho-historique du LEPICE le Laboratoire d'Etudes Politiques Indépendantes et de Communication Extra-terrestre. Le vibrionant ministre de l'intérieur était jusqu'alors sorti largement gagnant de toutes les simulations sorties des super-bio-nano-calculateurs du LEPICE.
La victoire de la gauche est cependant conditionnée par l'issue du prochain congrès du PSH. Si les PSHogons devaient reconduire l'attelage de Mimolette, Flinguette deviendrait président de l'Hexagon sans grande difficulté. Si une nouvelle majorité alternative sortait du congrès socialiste, ce serait en revanche le candidat PSHogon qui l'emporterait en 2007 et ferait mordre la poussière à celui que rien ne peut arrêter.
Cette bonne nouvelle est malheureusement entâchée par une sombre prédiction. D'après le LEPICE, les militants PSHogons rééditeront leur choix de décembre 2004 et choisiront de nouveau l'option perdante. Le LEPICE précise néanmoins que cette dernière simulation est sujette à erreur vu le faible nombre de militants. A bon entendeur...
Les détails de l'étude du LEPICE ci-dessous...

Jean-Marie Lahenne, malgré ses vociférations médiatiques, ne parviendra pas à récolter les signatures nécessaires. Soumis à une pression conjointe de l'UMG et du PSH, les maires n'oseront pas contribuer à une possible réédition d'avril 2002. Cette élimination scandaleusement délicieuse exacerbera les ambitions et réouvrira le jeu du premier tour.
Philippe des Rapés, le président du Mouvement Pour l'Hexagon ne parviendra à récupérer qu'une petite moitié des électeurs FNHogrades. Insuffisant pour espèrer un second tour.

Jacques Girouette, malgré ses ambitions anti-judiciaires, ne pourra pas se représenter. Miné par ses échecs répétés, affaibli par sa santé déclinante, il sera contraint de passer le relais à son fougueux poulain Dominique de Quichotte. La lutte entre celui-ci et Nicolas Flinguette sera épique. Jusqu'au dernier moment, on craindra une primaire entre les deux étalons de l'UMG. Les militants soutiendront Nicolas. Les sénateurs préfèreront Dominique. Les députés ne sauront s'ils faut éliminer le traître de 1995 ou le dissolvant de 1997. Au final, ce sera le moins fou qui se désistera pour arrêter in extremis la machine à perdre. Mais le combat acharné aura laissé des traces et affaibli l'aura du fourailleur Flinguette, entachée par son ambition inhumaine.
François Déroute, affaibli par un quinquennat de critiques sans proposition, réussira à obtenir un score tout juste honorable au premier tour.

Si le congrès du Mans reconduit la majorité Mimolette, ce sera le début d'un engrenage fatal. Affaibli par l'échec du référendum eurogon, le PSH réussira un exploit similaire à celui de ses cousins gemanons, susciter l'union de la Gauche de la Gauche. José Spéré, enhardi par sa condamnation judiciaire inique dans le procès des OGM, réussira à rassembler les écologistes, les communistes et la LCRH derrière sa candidature. Arlette Fatiguer se représentera à nouveau.
Effrayés par l'émergence d'un pôle de gauche, les militants PSHogons essaieront de se rattraper en désignant Jack Debois comme candidat, au grand désespoir de Dominique Nazedaq. Laurent Ferrari ne parviendra pas à redresser la barre dans ce scénario là. L'aile gauche du PSH, tenté un moment par une scission y renoncera de mauvais coeur. La dynamique José Spéré fera frémir les instituts de sondage avec des scores tutoyant un temps les 20% pour finir en dessous in fine. Jack Debois se fera étriller au second tour par un Flinguette carnassier qui l'aura ridiculisé dans un débat cervletique multi-sensoriel mémorable. Les législatives qui suivront obligeront le PSH à concéder de nombreux sièges à ses alliés.

Si au contraire, c'est une nouvelle majorité alternative qui gagne unissant Laurent Ferrari et le NPSH, la face de la gauche sera changée. Vincent Python deviendra premier secrétaire du PSH et réussira à calmer l'amertume des perdants, à préserver l'union du parti et à renouer les relations avec les alliés. Laurent Ferrari deviendra logiquement le candidat PSHogon pour 2007. José Spéré s'effacera. Les Verts et le PCH présenteront un candidat sans y croire et sans dépasser les 5%. Ferrari, pourtant parti très tôt à moto, réussira in extremis à coiffer Flinguette imprudemment resté au jogging.

Le LEPICE reste pessimiste quant à l'issue du congrès PSHogon, mais a refusé de certifier ses simulations au motif que le faible nombre de militants (moins de 120 000) ne permettait pas une marge de précision psycho-historique suffisante.
Ce sont les militants PSHogons au congrès du Mans qui décideront du sort de la Gauche, de l'Hexagon, et disons-le tout net, de l'avenir de l'Eurogon et de l'Humanité. Espérons qu'ils sauront retrouver entretemps l'écoute de leurs électeurs, à l'inverse de leur funeste choix de décembre 2002.

Je ne suis pas la poire après le fromage

Au secours la gauche revient

Lien croisé