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Chroniques Orthogonales
Nicolas Flinguette veut se faire Ségolène
--> Comment la Droite risque de gagner
Sacré Nicolas, une de perdue 10 de retrouvées. L'impatient président de l'UMG est très créatif quand il s'agit d'imaginer le moyen d'accéder plus rapidement à l'Elysée. D'après nos informations orthogonales, il devrait démissionner dans les semaines qui viennent. Sentant le vent tourner pour Dominique de Quichotte, il ne veut pas risquer d'être associé trop longtemps à un gouvernement qui se met à dos la jeunesse du pays (même les blancs, quel idiot).
Le petit Nicolas Flinguette a pris au pied de la lettre les prédictions de l'Oracle laissant entendre que la santé de Girouette ne lui permettrait pas d'aller au bout de son mandat. Il a ceci-dit des arguments à faire valoir... Le radeau de Dominique de Quichotte prend l'eau et coule dans les sondages d'opinion. Rien ne va plus pour lui en ce moment. Son ministre de la culture, Renaud de Dieureconnaitralessiens est complètement crâmé, naviguant à vue dans la conduite du projet de loi relatif au droit d'auteur (DAVDSI), et remettant les intermittents du spectacle dans la rue. Malgré le désarmement du Clémenceau, Michèle Alleau-Ramant a failli torpiller la visite (ratée quand même) en Inde de Jacques Girouette. Et voilà maintenant que les jeunes se rebiffent sérieusement contre le CPE qui leur permettait une entrée plus rapide dans le monde du travail (et une sortie sans formalités). L'Etat de grâce est bien fini pour lui. Passera-t-il l'hiver ? Même les dindes confinées s'enrhument. Une majorité d'hexagons commence à comprendre que derrière le visage bronzé et souriant, il y a toujours un énarque méprisant. Méprisant tellement les jeunes, les syndicats, sa propre majorité, l'opposition qu'il ne se donne même plus la peine d'écouter. Nicolas Girouette a bien compris que ça sentait le roussi : De Quichotte l'entraine dans sa chute de popularité. Danger supplémentaire, le PSH pourrait bientôt sortir de son atonie grâce à la fusée Ségolène Moniale en train de décoller irrésistiblement malgré une absence quasi-totale de programme affiché. Nicolas s'est décidé en secret. Au lieu d'attendre l'automne, il devrait annoncer sa sortie du gouvernement dans les prochaines semaines, probablement avant Pâques pour abréger le chemin de croix. Lors d'une réunion secrète, il a présenté ses arguments aux amis de Girouette pour les inciter à convaincre le vieux président de démissonner plus tôt. Extraits : "Il faut que les élections aient lieu avant que Ségolène ait pu boucler son programme. Le temps joue pour elle. Si les élections avaient lieu en juin 2006, sa crédibilité serait très insuffisante. Au plus tard, il faut que les élections aient lieu en octobre ; le président doit donc démissionner début septembre. Cela bousculera le calendrier des socialistes qui se déchireront, entre partisans d'un retour de Lionel Josepas et groupies de Ségolène. De Quichotte est en train de se mettre les gens à dos. Malgré son brio, si si j'y ai cru un moment, il ne peut s'empêcher de prendre les gens pour des cons. Son mépris se voit trop et nuit désormais à la réforme du pays que nous souhaitons. La piqûre de moustique à la Réunion a fait craquer le vernis. Il devient dangereux pour la Droite. Il faut un nouveau départ pour l'Hexagon, une vraie rupture qui nous donne l'élan nécessaire pour surmonter les résistances rétrogrades. Vous êtes les amis du Président. Dites-lui que sa démission sera un acte de courage et de dignité. Dites-lui aussi que je le protègerai contre les poursuites des petits juges. Je commencerai par supprimer le juge d'instruction, en invoquant le procès d'Outreau. Il n'aura pas à le regretter et restera dans l'histoire." Ecrit par Alain-Omar Chen sur Orthogon, le Samedi 11 Mars 2006, 00:13 dans la rubrique "Editorial".
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