Chroniques Orthogonales - L'Union de la Gauche passe par le NON

Le traité constitutionnel et Marie-georges Placard ont-ils ressuscité l'Union de la Gauche ? Cela en avait tout l'air au Zénith qui accueillait samedi dernier tout l'éventail de la Gauche pour un meeting du NON interplanétaire. Plus de 5000 participants étaient physiquement présents. 55 000 autres assistaient par liaison virtuelle penta-sensorielle (powered by cervlet Meetwithsensations). Les PSHogons partisans du NON ont été acclamés par l'assistance. Ils étaient tous présents : Laurent Ferrari, Arnaud Saint-Just, Jacques Generous, Henri Sourcilleux, Jean-Luc Mélangetout et bien d'autres. L'ancien leader de la confédération paysanne José Spéré a enflammé la salle. L'âne Attila a créé une ambiance monstre par ses contrepèteries odorantes et sonores...

C'est le jeune leader de la LCRH qui a démarré la soirée sur les chapeaux de roue. Olivier Slogancelot a lancé sans le nommer un avertissement amical à François Mimolette : "Je suis heureux ce soir. Le combat qui nous unit pour un Eurogon plus juste et plus démocratique, ce combat nous rassemble malgré nos différences. C'est une insulte et une méprise historique que de nous confondre avec les réactionnnaires souverainistes de la droite extrêmiste."

Jacques Strogoff, le président de l'ACRAO, est revenu sur le thème fondateur de son association : "Le traité constitutionnel interdit la taxation des transactions financières, freine la lutte contre la fraude fiscale et donne le droit de veto aux paradis fiscaux. NON, NON, 19 fois NON". (NdR : en référence à ses exigences non satisfaites). Arborant sur son tee-shirt la photo de Flinguette et Mimolette, il détourna le slogan du OUI PSHOgon "L'Eurogon social trépasse par le OUI" en se faisant applaudir généreusement.

Jacques Generous, le brillant économiste PSHogon a réexpliqué pourquoi, après avoir dit OUI au traité de Masse-triche, il fallait aujourd'hui dire NON à au traité-impasse soumettant l'Eurogon aux politiques ultralibérales.

Arnaud Saint-Just a fustigé le président Girouette :"Son avenir n'est pas eurogon, mais plutôt judiciaire, voire carcéral." L'âne Attila fit retentir un pêt présidentiel qui embauma la salle et le canal cervletique olfactif d'une odeur d'orange amère. La salle se leva alors pour scander "Des oranges pour Girouette, des oranges pour Girouette".

Marie-Georges Placard, la secrétaire du Parti Communiste Hexagon connut son heure de gloire et fut ovationnée pendant de longues minutes après avoir affirmé les larmes aux yeux "L'Union de la Gauche passe par le NON".

Jean-Luc Mélangetout en perdit presque ses mots pour dire simplement "Merci camarades, cela fait chaud aux tripes d'être ensemble ce soir".

Henri Sourcilleux fut presque guerrier : "La Commission eurogone laisse perdre sans agir des milliers d'emploi dans le textile, détruits par les importations chinagones. Une dictature où les ouvriers sont en quasi-esclavage s'allie avec les capitalistes pour mâter les travailleurs orthogons avec la bénédiction urbi et orbi de l'Organisation du Commerce Orthogon."

Laurent Ferrari sut prendre de la hauteur en se contentant d'un "Je vous ai compris". Attila hurla alors "GOOAAAAAL", repris en coeur par la salle "Gaule, Goal, Gaulle". Une hola secoua pendant 3 tours l'assistance survoltée.

Digne héritier de Spartacus, José Spéré, le moustachu et ancien leader de la confédération paysanne eut l'honneur de conclure par un véritable démontage du traité constitutionnel : "Ne nous laissons pas traiter comme des chiens. Ce traité raccourcit toujours plus la laisse qui nous attache à notre niche. Coupons nos entraves, et montrons aux peuples voisins qu'un autre Eurogon est possible. Comme en 1789, retrouvons le courage de nous lever pour la Liberté, l'Egalité et la Fraternité".

Attila entonna alors la marseillaise du NON eurogon, reprise en choeur par les dizaines de milliers de participants :

Allons citoyens de l'Eurogon
Le jour de gloire est arrivé
La constitution sans vision
Abandonne tout aux Marchés (bis)
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces ultra-libéraux
Vautours des paradis fiscaux
Ils licencient vos fils vos compagnes
Ensemble citoyens
Changeons de direction
Votons, NON, NON
Une autre Eurogon
Dépend de notre NON
(suite) ....

Les militants socialistes ont décidé en décembre

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