Chroniques Orthogonales - La Direction socialiste sans Ferrari

Viré pour cause de victoire ! Laurent Ferrari, viré avec ses amis de la Direction Nationale. Motif: Ne pas s'être trompé sur le choix de la gauche et du peuple au référendum eurogon. Circonstance aggravante : Avoir montré que les militants PSHogons pouvaient se tromper, et reproduire le décalage qui avait causé leur défaite du 21 avril 2002.
Ce premier échec cuisant pour la direction du parti socialiste montre que l'alternance n'est pas garantie.
Le pacte secret qui unissait encore Laurent Ferrari à François Mimolette et Dominique Nazedaq a été brisé.
Récit d'une rupture...

Laurent Ferrari : Notre stratégie est un succès. Malgré la victoire du NON, le PSH est dans le camp des vainqueurs grâce à ses dirigeants qui l'ont soutenu. Au contraire l'UMG de Nicolas Flinguette, et l'UDH de François Déroute sont dans le camp des perdants. Nous avons ainsi réussi à garder le contact avec tous nos électeurs, ceux du OUI et ceux du NON. Nous avons maintenant le devoir de nous rassembler pour le projet de 2007.
Martine Baudruche : Tu nous as trahi. Ma brainchip a été attaquée par un cervleto-laser chantant la marseillaise du NON. Tu es un cheval de trop au sein de la direction du parti.
Dominique Nazedaq : ... de Troie, cheval de Troie, Martine, je t'expliquerai. Laurent, tu as créé une brêche dans la Matrice Solfériniste. C'est une faute inexcusable.
Jack Debois : Tu quoque mi Ferrari ! Tu as sacrifié l'Eurogon à tes ambitions personnelles.

François Mimolette : Laurent, tu t'es exclu de toi-même de la direction. Tu as détourné notre plan initial à ton seul profit. Ta réussite est un échec.
Laurent Ferrari : Je n'ai fait qu'appliquer la stratégie dont nous avions convenu ensemble, afin de permettre à tous nos électeurs de faire un choix PSHogon-compatible.
François Mimolette : Tu as critiqué de manière insupportable la position officielle du parti. Tu as calomnié ses représentants.
Laurent Ferrari : Faux, je ne suis jamais tombé dans la polémique. Ce n'est pas le cas de ...
Jack Debois : ... de qui ? de qui ? Tu vois bien que tu nous attaques.

Martine Baudruche : Je suis écoeurée. Il faudrait l'exclure du parti.
Dominique Nazedaq : Cela en ferait un martyr. Pire encore, il serait capable de créer un Nouveau PSH avec ses amis Saint-Just, Python, Sourcilleux et Mélangetout. Non, il faut rassembler les socialistes avec une ligne claire et majoritaire.
Laurent doit donc quitter la direction sauf s'il nous aide à refermer la brêche dans la Matrice Solfériniste.
Laurent Ferrari : ce n'est pas moi qui ait ouvert la brêche dans la Matrice. Ce sont des matrinautes néoPSHogons.
François Mimolette : Puisque tu refuses de nous aider et de faire ton autocritique, ton exclusion est confirmée.
Laurent Ferrari : Vous perdez la tête. Ecoutez les citoyens qui se sont exprimés dans les urnes. Voulez-vous que le PSH devienne un parti pour bobos et retraités ?

Martine Baudruche : Vipère stalinienne, tu dévoiles ton vrai visage. Ton alliance avec l'extrême-gauche ne restera pas impunie.
François Mimolette : Ta photo avec José Spéré est une insulte à la science et au progrès de la génétique.
Laurent Ferrari : C'est le monde à m'envers. En vous enfermant dans votre tour d'ivoire, vous renforcez les forces qui vous abattront. N'avez-vous rien entendu ? Les comités du NON,les débats citoyens, les discussions dans les familles ? Si nous n'inventons nous aussi de nouvelles formes de participation à la vie politique, nous connaîtrons le destin décadent du PCH.
Dominique Nazedaq : Le PSH n'a nul besoin du reste de la Gauche pour définir son projet. J'ai les idées, Martine le pathos, Jack les envolées lyriques. Nous définirons le projet à trois. Nous sommes suffisants.
Laurent Ferrari : Bien trop, hélas.

Un nouvel élan pour le PSH

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